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Abus

by Abus

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1.
Quel bonheur 02:02
Quand la couverture sombre encore une fois va couvrir la paysage dessous ses tendres bras - est-ce que la pensée qui tourne dans la caboche: Quel bonheur à être ici-bas et maintenant? Si pas, quoi tarde? Pourquoi hésiter se ressaisir, faire ce qui se sent importent ou tout salir, se rendre, est passer chaque jour en regrettant tous les choix qui ont conduit jusqu’ici mais pas plus loin. Quand la couverture sombre encore une fois va couvrir la paysage dessous ses tendres bras est-ce que la pensée qui tourne dans la caboche: Souhaiter être mort avoir envie d’être loin? Mettons-nous à réfléchir à quel but est ce qui figure dans toutes les rêvasseries. Les yeux ouverts, il y est encore ou a-t-il disparu? A la place un quotidien qui brise jusqu’à la fin. Quel bonheur à voir ce vide. Non. Quel bonheur à mourir vite. Non. Quel bonheur à sentir cette peur de vivre, d’aimer, de partager sa vie. Mais oui, de participer.
2.
Le peuple se noie aussi d’une manière imagée que d’une manière réelle. Mais qu’est-ce qu’il fait, le régime? Il arrête toute l’aide aux victimes. Pour montrer son omnipotence, parce qu’il est fier de sa divergence. En tombant en ruine les régimes anciens, de son haleine dernière, avouaient ses fautes. Mais qu’est-ce qu’il fait ce régime? Il arrête toute l’aide aux victimes. Inconscients des meilleures existences. Inconscients de que sa lutte est en fait en vain. Personne ne leur a dit qu’ils sont nés pour souffrir, pour battre une bataille personne ne peut jamais finir. En fait, ce tout pourrait être évité. On peut aider. Où le vouloir existe il y a toujours un possibilité. Quand le vouloir existe on peut toujours aider.
3.
D’un feu vers un autre. Une ligne détermine à quelle façon qu’ils vont être torturés. Une manifestation de la haine. Une manifestation de la peur. Personne n’ose pas arrêter. Personne n’ose pas inviter, être le première à souligner cette folie. Quand est-il devenu plus facile à donner un coup de pied à quelqu’un qui est déjà couché que lui aider à se relever? Au lieu, ils vont d’un feu vers un autre aussi bien brûlant tant que la peur de l’inconnu continue. Personne n’ose pas arrêter. Personne n’ose pas inviter, être le première à souligner cette folie. On peut pas laisser des frontières entre des pays délimiter quelqu’un à détresse.
4.
Soif 02:02
Jeudi, après-midi. A ciel ouvert, le ciel joli. Étoile, dans votre salle les malades dansent. Une fête sans égal. De l’eau, le fond de la vie nous a abandonné, les gens ont dit. La tête, qu’est-ce que vous faites? D’abord le corps, puis la tête. Soleil aujourd’hui, soleil demain. Où hier un fleuve, maintenant rien. Tout que les yeux voient disparait bientôt. Seulement la soif toujours restante.
5.
Il y a une semaine sa vie s’est changée - elle a trouvé à manger. Sans goût et pas trop frais mais nourrissant tout de même. De l’espérance dans toutes les peines. Mais maintenant elle souffre sans sa ration alimentaire, sans eau, sans vaccination. Quand le corps ne bouge jamais plus, encore une fois, une scène elle voit: en rêve les ciels sont tous noirs. Dès son naissance sa défense immunitaire, comme laquelle de sa mère et de ses frères et de ses soeurs, a été complètement ravagée, dévastée par un paroxysme continuant, propageant. Et maintenant elle souffre sans vaccination, sans espoir mais sans indignation. Elle ne savait jamais ce qui l’a esquintée, mais elle sais apprécier tous les jours qui la laisse rêver. Passer le temps. Quelques secondes. Regardant aux visages des doux grimaces. A contrecœur entendant des petits mots dirigée vers un autre monde. Mais tout le monde a des maladies qui on peut pas guérir. Et tout le monde a peur de ne pouvoir pas se soutenir. Et tout le monde sais que bientôt tout peut soudain noircir. Et tout le monde sais que les ciels vont pour toujours noircir.
6.
Clous 03:15
Il n’y a pas de haine. Il n’y a que de la peur. Peur d’avoir honte. Peur de la mort. Peur d’avoir tort. Peur de faiblesse devant la montée éternelle. Devant la montée qui nous abat. Peur d’autres. Peur de soi-même. Peur de la haine. Non-existant mais tout palpable. Creusant un abîme. Peur de la haine. Peur d’avoir honte. Peur de la mort. Peur d’avoir tort. Peur de faiblesse.
7.
Monad 02:43
Memories of moments turned into memories of constants and soon enough the present was obscured. What started as a daydream turned into a daily routine and you still don't know what you're supposed to be. Brought up on notions of how to describe the worth of a person by trade or by tribe. By how hard you fight for the right to belong within a framework within a set of frameworks, each as much a cage as any other one. You found that your integrity stood in stark contrast with your need to seem as if you should belong somewhere among the bourgeoisie, between the guilt and the prestige. Memories of failure turned into memories of progress, to fool yourself a lesson had been learned. Mistakes to be repeated for desire to not fit in, except within the stagnant pools you're drowning in.
8.
Utan att yttra ett enda ord ger han dig redan skäl att rynka på din nos. Med sitt första intryck redan gjort försöker han tänka likadant som du. Men han fastnar redan i sin första strävan att ge efter för vad du kallar intuition. Det bara känns som att i stället för att tänka efter borde han ty sig till vad han tror. Som att världen är som han den ser. Ett kognitivt mirakel. Inskränkt i en strut som mynnar ut i egna förvillelser. En tyst minut som saknar slut. Fick du vad du ville ha? Vad väntade du dig? Instämmande blickar? En tröstande kram? Precis som du eller jag, med alla våra brister. I gott och ont är han väl bara människa, precis som vem som helst. Det finns ingen orsak att se ner. Men ingen är frälst ifrån sitt övermod.
9.
Snålblåst 01:44
EMU, ECB, IBAN, FPA, ALKO till ett prekariat. Ni suger musten ur den röstlösa härden fastkedjad i bemanningsföretag. En fri handel med människor som fryser. Högervindar, hårda likt mynt. Svarta, nidska. Ett försakande av gemenskap, frihet och rätten till liv, tills er grav är grävd. En artikulation - kräv det omöjliga, forma er värld för att undgå en fri handel med människor som fryser. Högervindar, hårda likt mynt. Nyliberala.
10.
The pine had grown for countless years until I took my axe and struck it down. I gently touched its branches, pins. A bracing sweep across my skin. The scent of resin suddenly filled my gut with fear as I realized my sin. Not the act of killing. Not the thrilling hunt. Not the joy of feeling fingers forced down the throat. More or less forgetting where my prison held me sealed. How the picture in the mirror showed a barren field at the side of which a company of beggars, liars and thieves prepared ourselves for mutiny against our make-believe. Not by the act of killing. Not by the thrilling hunt. By the joy of feeling fingers forced down the throat.
11.
Aimer semble dépendant de haïr, de détester pour maintenir un balance. Où est-ce que c’est un choix? On ne veut pas renoncer à sa haine qui fait sentir très puissant. On aime rouler soi-même. On aime à détester. Au même temps on refoule son humilité, on échange sa dignité pour un bref moment de se prendre pour un dieu. Le sentiment de supériorité est seulement là parce que l’on sait en réalité on est faible sans autres, tout seul.

about

Recorded and produced by Abus, winter '13. Thanks to Michele for the Zoom. The cover drawing was adapted from a picture found between a notebook - whoever made the original, thank you.

credits

released March 20, 2013

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Abus Turku, Finland

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